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Le Blog du Pr Schmurtz

8 mai 2010

Stéphane

Emission Spéciale Sémaphore en chanson
Jeudi 12 novembre 2009

Stéphane

Toujours dans la série des chanteurs et chanteuses que vous ne verrez pas à Sémaphore en chanson, ni ailleurs, aujourd’hui je vais vous parler du guitariste Stéphane, André, Victor, Emmanuel, Gustave, Henri, Frédéric, Vincent, Quentin, Philippe et j’en passe Dupont-Durand, qui n’a jamais cru bon de mettre en avant (et on le comprend) tous ses prénoms ainsi que son nom doublement banal. C’est pourquoi nous l’appellerons ‘‘Stéphane’’ tout court. Enfin, Stéphane ! quoi…
Stéphane est né à Carentan… oui à Carentan dans le département de la manche, à la fin des années cinquante. Il apprend la guitare à sept ans, et bout de quelques années joue déjà la ‘‘valse à mille temps’’. Il se révèle assez bon guitariste, moyen à l’école, très mauvais au ping-pong. A ses débuts, cela va de soi, il fait la manche… du nord au sud, de Cherbourg au Mont-Saint-Michel. Cela ne fait aucun doute, il a guitare qui le démange et c’est réciproque. Par conséquent, de temps à autres, il lui astique le manche à l’aide d’une pommade prévue à cet effet.
Il joue dans des formations diverses, qu’il a ou non créé : « A cordes rabattues », « les rois de la douze cordes », ou encore « l’air du large », « Misère et Cordes ». Avec un ami guitariste, il monte un duo : « Milord et Salsimi ». Parallèlement il se met à la composition et sort un 45 tours : « 1ère manche », sans grand succès. Plutôt classique ou folk dans le style, il s’intéresse ensuite au Jazz manouche. Ses maîtres sont, comme tout le monde, Django Reinhardt, les frères Ferret moins connus et surtout, c’est en écoutant et en allant voir en concert Biréli Lagrène qu’il apprend, et je dirai même plus, qu’il en prend de la graine.
Outre l’aspect solo ou purement musical, Stéphane rêve d’accompagner les plus grands chanteurs. Les rencontres ou les hasards de la vie ne lui sont pas favorables. Malgré son talent certain, son éclectisme et son sens de l’humour, c’est peine perdue. Cela ne l’arrête pas pour autant et Stéphane se dit en lui-même « je m’en fous, je vais y arriver et je vais leur prouver ». Afin d’accompagner les plus grands à leur juste mesure, il prend une décision irréversible : n’accompagner que des chanteurs d’au moins 1 mètre 97. Autant dire que les prétendus à la hauteur ne se bousculent pas au portillon, à part un lointain cousin, ancien basketteur, reconverti dans la chanson, mais très mauvais. C’est un fiasco !
Coté vie sentimentale ou amoureuse, rien de bien exceptionnel. Stéphane a eu deux enfants. Le premier par hasard, à la fin d’un concert… Enfin neuf mois plus tard, avec une spectatrice complètement folle, oui, complètement folle de lui, qu’il refusa toujours d’épouser.
Quant au deuxième, il eut avec une violoncelliste virtuose, d’origine italienne, femme très belle par ailleurs. Estimant qu’il lui manque quelques cordes à son manche, il se dit qu’épouser une violoncelliste ne peut être que bénéfique pour sa carrière. Stéphane a déjà six cordes, quatre cordes de plus, c’est toujours ça de pris. Ensemble ils eurent un seul et unique enfant qui sera effectivement l’enfant de la dis-corde. Deux ans de mariage et il divorce. Panne de médiator… Commence alors pour Stéphane un long et douloureux périple. Il a quarante-trois ans, l’age de la mort de Django. Il décide de tout plaquer, quitte Carentan et, pour conjurer le sort, part s’installer à cordes, un joli petit Village du Tarn, où vit sa sœur qui fait pas dans la dentelles.
Le sachant mal psychologiquement, ses proches, amis ou fidèles spectateurs, afin de le soutenir moralement créent l’association « Stéphane et ses fans ». Mais rien n’y fait, Stéphane joue peu, déprime à petit feu. Par un matin d’hiver, tandis qu’au dehors le ciel azur resplendit, on le retrouve pendu, dans le grenier de sa maison, à sa corde de MI grave.


                                        Pr Schmurtz

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8 mai 2010

Marcel Ducaufre - mp3

Emission spéciale Sémaphore en chanson -10/11/2009

2 mai 2010

breve_1_Schmurtzune brève du Pr Schmurtz

breve_1_Schmurtz
une brève du Pr Schmurtz

2 mai 2010

Les petites annonces du Pr Schmurtz

extrait de l'émission ''Les élucubrations du Pr Schmurtz" - Radio Campus - 2004

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1 mai 2010

Bruce... et Brice

Emission Spéciale Sémaphore en chanson

Vendredi 13 novembre 2009


Bruce… et Brice

 

Aujourd’hui je vais vous parler d’un chanteur, enfin d’un ancien chanteur de rue, il s’agit de Bruce, reconverti aujourd’hui dans les arts martiaux, moniteur d’aïkido dans le 93. Bruce a récemment écrit le scénario de ce qui pourrait devenir un clip. Entre parenthèses, il cherche un réalisateur. Ce scénario est sans nul doute inspiré de son vécu, de son quotidien de chanteur des rues, des difficultés qu’il a rencontrées notamment avec les forces de l’ordre quand il faisait la manche, et de sa vie d’une manière générale lui qui, il teint à le préciser, est d’origine étrangère.

L’action commence dans une cité paisible, non loin d’un bourg et de quelques commerces, le long d’une rue. D’un côté au loin, des tours et des terrains vagues, de l’autre, une forêt.

Il est 18H, le soleil n’est pas encore à l’horizon, on voit Bruce immobile à un arrêt de bus. Puis il se met à chanter et à jouer de la guitare. Autour de lui deux ou trois personnes, à ses pieds une casquette à l’envers, parsemée de quelques pièces. En fond sonore passe une chanson :

« Sous l’abri bus,

Mon ami Bruce,

Chante, chante,

Cette belle mélopée… »

Quand soudain, un bruit de sirène retentit, la police arrive. Et là, Bruce sait à quoi il s’attend, toujours la même rengaine : « bonjour monsieur, vous savez qu’un arrêté municipal interdit la mendicité ainsi que la pratique d’un instrument de musique sur la voix publique, nous allons être dans l’obligation de vous confisquer votre instrument, veuillez nous présenter votre carte d’identité NATIONALE FRANCAISE et nous suivre au poste ». Et encore, ça c’est quand ils sont polis.

Bruce qui est habitué à la scène, écrémant les garde-à-vue à tour de bras, prend ses cliques et ses claques, sa casquette et sa guitare et s’enfuit par des sentiers de fortune. En quelques minutes à peine, il rejoint dans la forêt son idylle Béatrice qui vit dans une cabane en bois. Comme à chaque fois, il a peur, peur de se retrouver au trou, sous les coups, les injures, sous l’humiliation, l’affront fait  au faciès parce, soit disant, il n’est pas comme les autres.

Immédiatement un flash d’info est diffusé dans les médias : « vers 18h, un jeune sans-papiers bien connu des forces de l’ordre a fuit sous l’oeil des policiers. Selon les témoins sur place, il aurait tenté d’agresser une sexagénaire en lui piquant son portefeuille, des pièces de monnaie ont été retrouvée au sol à l’endroit où s’est produit le drame, heureusement sans gravité. »

Toutes les brigades de la région sont mobilisées, une action de grande ampleur se met en place car c’est à ce moment-là qu’entre en scène le grand manitou : BRIIIICE.

Des cars de CRS, des véhicules de la Police ainsi que les pompiers arrivent sur place. Les brutes épaisses en carapaces blindées sont lâchées dans la nature.

Brice et ses sbires sont aux portes de la forêt, enfin du bosquet qui abrite la cabane de Béatrice. Bruce et sa bien-aimée redoublent de peur. Soudain, surgit Brice, une allumette géante à la main, la scène est effrayante, Brice a la tête rougeoyante, comme s’il allait répandre le feu tout autour de lui, le regard teigneux, et d’un rire satanique il porte l’extrémité de l’immense allumette à son cou, la frotte contre sa peau, au niveau de la carotide et jette l’allumette en feu dans les herbes sèches et les branches. Très vite le feu se répand autour de la cabane. Bruce, se croyant condamné et voulant profiter de ses derniers instants, d’un coup de main se refait une coupe en brosse, et voilà Bruce qui embrasse dans la brousse la belle Béatrice. Observant la scène de loin, Brice, bien connu pour ses phrases de mauvais goût, se dit intérieurement : « il vaut mieux qu’il l’embrasse dans la brousse plutôt qu’il la baise dans la b… il me la faut, il me la faut, lui il peut périr, ça m’est d’égal, en pareil cas, quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes… »

On voit déjà d’ici le dénouement tragique arriver et le colonel de garde s’exclamer : « allez par ici, ma petite, n’aie pas peur, oui maintenant ma petite, Béatrice : t’es à Brice, quant à Bruce, l’est en braises. » Or ce n’est point ce qui arriva car la situation pris soudainement une toute autre tournure.

Souvenez-vous : la cabane en bois, autour la brousse en flamme, Bruce embrasse Béatrice, puis Brice pense… enfin se dit des choses intérieurement (l’intérieur c’est son truc) et là par on ne sait quel phénomène, peut-être avait-il trop réfléchi du cerveau, voilà que même HORS DU FEU, BRICE… s’embrase, d’abord par les oreilles, tel le diable en personne, puis par le postérieur… Aaaah, il a le feu au cul pour de bon cette fois-ci ! puis, dans la foulée, réussissant à s’extirper des flammes, surgit Bruce hors de la brousse, tandis qu’une branche volante se dirige vers sa cible, et telle une MASSE BRISE le CRâNE de BRICE… FEU ! HORTEFEUX !

Ah ! on vous avait prévenu, vendredi 13 ça porte malheur, surtout quand c’est la Saint-Brice. (bonne fête…)

Et la Saint-Brice, ça – nous – les – BriiiiSE ! ! !

D’ailleurs ‘‘Brice’’ vient du celte (pourtant bizarrement on ne dit pas : « passe-moi le brice ») hein ,du celte ‘‘Brigh’’ donc, qui veut dire ‘‘force’’. Et oui, Brice : tout à l’intérieur !

J’espère que vous n’avez pas été trop effrayé par ce scénario (signé Bruce) et surtout que vous n’êtes pas atteint de paraskévidékatriaphobie : la phobie du vendredi 13, parce qu’alors là, pour vous, c’est le pompon, en plus c’est le troisième de l’année.

Quant au prochain vendredi 13 novembre, c’est en 2015, et j’espère bien que d’ici là, notre actuel ministre de l’intérieur sera à l’extérieur des ministres, voire beaucoup plus loin, car d’ici 2015, il se pourrait bien que  Saint-Brice s’embrase et périsse dans une bonne fête.

 

Pr Schmurtz

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1 mai 2010

Bruce... et Brice mp3

1 mai 2010

LE REMEDE DU PR SCHMURTZ POUR L'EDITION 2010

Le nouveau médicament Europavox (pour l'absoption de l'Auvergne par l'Europe) :
- en gellule : 1 le matin, 1 le soir

- en supo (double dose) : 1 le soir seulement. Pour les accro, maso, pervers... enfin ceux qui aiment ça : prendre une triple dose.
Le nouveau médicament Europavox vaut son prix, en vente à la Pharmacie Coopé.

"N'ayez plus honte de voir où passe votre argent : prenez
Europavox"

Notre ami Jean-Raoul témoigne : "Avec Europavox en supo, j'euro-vaporise"

Alors n'attendez plus, prenez Europavox avant de découvrir la nouvelle formule sous forme de spray : Eurovaporix


1 mai 2010

HUMOUR

humour   Le Pr Schmurtz n'est pas un Trans Faux,

 



le Pr Schmurtz est un vrai TranS',







oui, un vrai TranStyloGraphe !

 

1 mai 2010

Sans rire... on s'marre

samedi 30 mai 2009

1 mai 2010

1 million 200 mille euro

Vendredi 29 mai 2009

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